Chaque année, nous testons et nous lançons de nouvelles cultures, adaptées à nos terroirs d’exception de Picardie ou du Portugal… et au réchauffement climatique. C’est le cas du gombo, acclimaté avec succès dans notre ferme du Jardim da Lagoa par Teresa Rodriguez (en photo ci-dessus) et son équipe.
Une belle tropicale
Cette plante tropicale de la famille des mauves, proche de l’hibiscus, est originaire d’Afrique ou d’Inde ; les historiens ne sont pas d’accord là-dessus. Pour les botanistes, c’est un fruit, mais qui est utilisé comme légume dans de nombreuses cuisines.
Une fleur qui rappelle l’hibiscus
Mal connu en Europe
Le gombo arrive en Europe au XIIe siècle avec les Maures, puis traverse l’Atlantique avec le commerce des esclaves. Sur les bateaux, il prévient le scorbut. En effet, il est source de vitamines C et K, de magnésium et de potassium.
Très digeste et faible en calories, il a tout bon ! On le retrouve de nos jours dans de nombreux plats du bassin méditerranéen, de la Grèce au Liban, ainsi qu’aux Antilles, en Louisiane, en Afrique, en Inde et au Japon.
La récolte
Cru ou cuit
La saveur du gombo rappelle celle de l’aubergine. Essayez-le cru en salade, en dip à tremper dans des sauces, ou alors en rondelles, pané et frit, ou en mijoté. Une fois cuit, il devient un peu gélatineux, ce qui s’avère bien utile pour épaissir les soupes et les ragoûts. On le retrouve par exemple dans le calalou antillais, une soupe servie à Pâques. Elle se compose de petits crabes, d’épinards et de gombos relevés d’ail, de citron et de piment bien sûr. Un délice.
On cultive le gombo partout sous les tropiques, et donc à présent, au Portugal aussi, dans notre ferme du Jardim da Lagoa !
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